Le matin venait de naître tout baigné de soleil
Je regarde par la fenêtre, sortant de mon sommeil
La journée me semble honnête, d'une douceur de miel
Les oiseaux chantent à tue-tête, c est l heure du réveil
Ton corps près de moi respire l amour, le parfum du désir est encore présent
Jamais je n avais eu tant peur du jour, Celui qui attire les adieux déchirants
Car je dois partir pour toujours, pour faire la guerre a d'autres gens
Mon coeur bat comme un tambour; est ce de la peur que je ressens?
Mon amour tu dors encore d'un sommeil insouciant
Tu rêves de nos corps qui sont encore brûlant
je garde comme un trésor ces souvenirs émouvants
L'étreinte de ton corps, ton amour enivrant
Car c'est sur je dois partir et je ne puis rester
Cela me fait souffrir mais je dois te quitter
Je n ai rien pu te dire, t avouer la vérité
Tu vas me maudire, pour ne pas me regretter
Une larme a coulé s écrasant sur le lit
Et je me suis éclipser, sans faire aucun bruit
Je garde tes baisers et notre tendre nuit
Tu reste mon éternité, L amour de ma vie
Je selle mon cheval, je pars au petit matin
Mon coeur me fait si mal, il est lourd de chagrin
Est ce bien normal de partir aussi loin
Pour combattre d autres âmes et affronter mon destin?
Je garderais en souvenir tes yeux amoureux et tendres
Ta façon de rougir lorsqu on te complimente
Ta façon de faire l amour que le désir augmente
Qui mène sans détour a l irrésistible jouissance
Celui de ton corps en sueur d'être trop aimer
le regard et la peur de ton premier baiser
tes mains pleines de caresses agréables au touchée
Et enfin l'ivresse que tu as su me donner
Je te regrette déjà tu peux en être sur
Car j emmène avec moi ma première blessure
Mon coeur saigne sans toi, et malgré mon armure
J'ai bien peur ma foi qu'à jamais cela ne dure
Enfin je ne puis faire autrement que vivre dans la peine
Et combattre farouchement, me noyer dans la haine
oublier mes sentiments la raison n?est plus miennes
Seulement retenir qu'avant j'avais su dire : "Je t'aime"
Jorgen
Journal de mon père